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Retour aux sources


L'information a bien fait son petit bonhomme de chemin, captée sur le net, avec ses petits bras musclées a parcouru les méandres de mon cerveaux, enregistrée, comprise et a jamais conservée mais rien n'y a jamais fait : Oui je sais, porter les cheveux "libres", coiffée avec l'afro, jour après jour peut avoir des conséquences fâcheuses !


Et comment l'ignorer, je les connais ces petits tracas : noeuds, fourches, et autres désastreux symptômes de mes bien trop nombreuses manipulations, car évidemment la twist out mania ne va pas sans une préparation minutieuse chaque soir à coups de doigts rageusement fourré dans une touffe indisciplinée, usée par les attaques traites au cours d'une trop longue journée : vent, frôlements, tripotages intempestifs, chapeau, ... et que sais-je encore !

Des semaines à repousser le moment par manque de temps, puis le voilà enfin, ce répit tant espéré, il a pris la forme d'un retour aux sources, les vraies, de celles dont on peut y plonger pour se sentir soi-même : ses racines africaines !

Sciemment ou non, cette coiffure tressée, s'est imposée à moi. Je n'ai pas discutée longuement avec ma coiffeuse pour faire un choix, je voulais celle-ci. L'observer portée, que dis-je, "singée" par quelques célébrités a provoqué en moi, un sentiment de frustration. Enfant, on se tressait pour passer une semaine tranquille à l'école, sans que chaque matin se peigner n'empiète sur notre emploi du temps bien entendu, (aussi par commodité sociale, "pour que nos cheveux fous ne dépassent pas"). Surtout on se coiffait ainsi par simple tradition. Tresser nos cheveux, fait partie intégrante de la culture noire, des nos moeurs, de notre savoir-faire, c'est un talent inné hérité de nos ancêtres. Jamais à cette époque je n'ai vu ce type de coiffure portée par d'autres que des noires... Aujourd'hui, sans que soit mentionnée la genèse, elles pullulent sur les réseaux sociaux, squattent les pages des magazines, portées par les it-girls et autres pseudo-célébrités...

Bref, je me la joue ré-appropriation culturelle et j'en suis fière...

Coté pratique, après un soin profond fait maison, je me suis rendue dans mon salon habituel, situé à Colombes dont le nom est Arielle Beauté et au sein duquel officient d'adorables coiffeuses toujours prêtes à exécuter le moindre de me délires capillaires.

Que dire, si ce n'est que j'aime tout de cette coiffure, le style bien entendu, sa simplicité, sa tenue, et sa rapidité d'exécution ! Je pense que tout comme mon carré natté, cette coupe va devenir l'une de mes préférées !
 Tresses réalisées au Salon Arielle Beauté - 
19 Rue Gabriel Péri, 92700 Colombes - 01 47 85 93 15, vous pouvez y aller de ma part ;-)

Kimono acheté chez Episode 12-16 rue Tiquetonne à Paris
Blouse Bel-Air (ancienne collection)
Jean Zara 

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2 comments:

  1. Ca te va super, tu es très belle. Et il est temps que je fasse un tour dans ce slon ;) Tu saurais me dire à combien revient le carré que tu faisais avec des tresses ? Merci bonne journée :)

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  2. Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu as dit, à l'exception de cette phrase qui me met un peu mal à l'aise :"Jamais à cette époque je n'ai vu ce type de coiffure portée par d'autres que des noires...Aujourd'hui, sans que soit mentionnée la genèse, elles pullulent sur les réseaux sociaux, squattent les pages des magazines, portées par les it-girls et autres pseudo-célébrités...". En d'autres termes, les tresses n'appartiennent qu'aux noires ? Ce phénomène a eu pour effet positif de "réveiller" certaines communautés, et je suis bien contente de voir dans le métro des jeunes filles noires même ados porter ces fameuses tresses "à la mode" alors qu'il y a même un an elles n'auraient pas osé. Voyons le bon côté des choses même si c'est énervant de voir les Unes des magazines avec le sujet des tresses comme la tendance de cet été. A bientôt !

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